PROJET LAURÉAT DU DISPOSITIF MONDES NOUVEAUX / MINISTÈRE DE LA CULTURE
Robin Antunes : violon, quinton préparé, composition et direction
Maëlle Desbrosses : alto, alto préparé
Adèle Viret : violoncelle, violoncelle préparé
Juliette Serrad : violoncelle, violoncelle préparé
Juan Villaroel : contrebasse, contrebasse préparée
Christelle Raquillet : flûte, flûte en sol
Clémentine Ristord : saxophone soprano, sopranino, clarinette basse
Guillaume Guedin : clarinette, clarinette basse
Ariane Bacquet : cor anglais, hautbois
Hector Lena-Schroll : trompette
Paco Andreo : trombone à pistons
Aurélien Marotte : ingénieur du son
Mathilde Tirard : ingénieure du son
Mons Tumba, (le « Mont Tombe »), nom originel du Mont Saint-Michel tire son origine du fait qu’il émergeait des sables « à la manière d’un tombeau ». Le Mont a toujours été un lieu où les hommes se sont plus à entendre les histoires qui les construisent et les rassurent mais également un lieu de pèlerinage pour des voyageurs du monde entier.
Inspiré par cette idée du voyage et des mythes, les compositions de ce programme ont toutes ce point commun. Certaines vont traiter d'un espace et d'une atmosphère directement liés au monument comme les cachots, le mascaret ou encore le sanctuaire primitif Notre-Dame-Sous-Terre situé sous l'abbatiale. D'autres vont retranscrire de manière sonore des situations que le compositeur a vécu en voyage ces derniers mois, dans lesquelles le temps et l'espace ont pu l'inspirer : un bus local traversant la moitié du Laos, le quartier de Bab al Ramel à Tripoli au Liban ou son petit village au Portugal.
Mons Tumba est pensé comme une grande suite-fresque musicale autour de l’acoustique et de l’architecture de l’abbaye. La réalisation de mesures très précises des fréquences présentes dans la réverbération de ce monument millénaire a été ensuite traduite en notes. Ces notes ont chacune leur propre manière de réagir et de se diffuser dans l’espace et le temps lorsqu’elles sont émises dans l’église. Les 11 musicien.ne.s de l’ensemble interagissent et improvisent avec les « réactions » du bâtiment qui devient à la fois un terrain de jeu unique, un instrument pendant les parties écrites de l’œuvre et même un douzième musicien lors des passages improvisés.
C'est donc un pèlerinage sonore qui est proposé ici avec toujours cette même idée : voyager et s'imaginer des mondes sonores nouveaux tout en utilisant ce monument vieux de mille ans à la fois comme une pédale d’effet, une extension des instruments et un douzième performer.
BOOKING
“MONS TUMBA”
NEW ALBUM TO BE RELEASED ON TCHOKOTCHOK RECORDS NOVEMBER 24th
SUITE POUR 11 MUSICIEN.NE.S
ET UN MONUMENT MILLÉNAIRE
Le projet Mons Tumba consiste en une performance musicale qui mêle l’histoire, l’architecture et les caractéristiques acoustiques de l'abbaye du Mont-Saint-Michel en France. Le projet est basé sur des mesures acoustiques prises sur le site en avril 2022, qui ont permis de référencer et d'analyser toutes les fréquences présentes dans le spectre sonore de l’église. L'ensemble de 11 musiciennes et musiciens issus du jazz, de la musique contemporaine, des musiques improvisées et expérimentales jouera une suite pour grand ensemble, utilisant les fréquences présentes dans la réverbération de l'église intégrées à la composition et à l'improvisation. Les harmoniques de chaque fréquence seront utilisées, ainsi que l'acoustique et les phénomènes de réverbération de l'église, pour créer un nouveau son unique en son genre.
L'abbaye millénaire, son architecture et l'acoustique qui en découle, ainsi que les musiciens en performance, deviennent une seule et même nouvelle construction, avec une dimension phonique et visuelle sui generis. Cette oeuvre est conçue pour donner au monument une nouvelle fonction à laquelle il n'était pas destiné à l'origine, lui conférant un nouveau rôle en tant qu'instrument voire musicien. La musique improvisée est ici un terrain de jeu commun qui permet de créer la rencontre de ces différents horizons et de les faire converger dans la même direction.
Supervisé par Aurélien Marotte et Mathilde Tirard, la captation sonore a été réalisée en binaural. Cette technique permet de recréer l'espace dans lequel l'oeuvre a été enregistrée, étant donné qu'il fait partie prenante de la composition et de l'écriture qui lui sont dédiées. Ainsi il sera possible d'écouter cet enregistrement en immersion avec la perception de l'acoustique du monument et de la disposition des musiciens à l'intérieur.
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PRESSE
❝A l’occasion du millénaire de la reconstruction de l’abbatiale du Mont Saint-Michel, le compositeur et violoniste Robin Antunes imagine une suite pour un grand ensemble paritaire immergé dans la réverbération de l’église, véritable douzième musicien. L’œuvre sera captée avec la technique de spatialisation sonore la plus proche de l'écoute naturelle.❞
Alice Leclercq 🖋
